Monday, 2 December 2013

Nouvelle Route Terre Rouge -Verdun. Inaugurée hier 2 décembre 2013
Quelle aubaine que cette nouvelle route!
Photographiquement, cela vaut le détour. Marie Noelle et moi avions pris cette route une heure avant son inauguration par le Premier Ministre N. Ramgoolam qui mérite nos remerciements.
Mais si le changement dans la topographie des lieux a été bien étudié, on ne craindra pas le pire en temps de pluie diluvienne surtout pour le village de Crève Coeur. Les photos arrivent!

Sunday, 12 May 2013

Salut à vous,
Ce que la presse écrit sur le musée de la Photographie en ce qui concerne la réduction drastique de la subvention au Musée et à la cinquantaine d'ONG que la mairie de Port Louis  aident, est vrai. mais, soyons claire, même si je dois subir les représailles: c'est l'ex Lord Maire , le Docteur en mèdecine, Mamad Kodabaccus, qui a, d'une façon totalitaire voire dictatoriale, décidé ce coup-bas d'une lacheté immonde. Ce docteur mérite qu'on lui injecte une forte dose de culture. Et dire qu'il existe des hommes de ce genre qui veulent gouverner le pays! Pas étonnant que le MMM ait pris le pouvoir dans la capitale!
Le pay a besoin de la vérité et des hommes de valeur, pas des hommes de malheur. J'ai crée ce musée de mémoire, certains veulent le faire disparaitre, d'autres jaloux, ne veulent pas que Maurice préserve son PATRIMOINE artistique et culurel. C'est comme ça. Ainsi va la vie! Dommage!Tristan

Monday, 25 February 2013

Nouveau Patrimoine Routier.
Voici un autre visage de l'Ile Maurice mis à découvert par la construction nécessaire du Ring Road.
De nouveaux points de vue du coucher du soleil. De nouvelles perspectives de ballades et picnics!
A condition que l'environnement soit respecté! Car les Mauriciens (pas tous) sont vraiments des irresponsables quand il s'agit de propreté des plages et des lieux de randonnées. Le Gouvernement Mauricien a intérêts à prendre les taureaux par les cornes et non par la queue!
Maurice s'est enrichie de nouvelles route. Chaque mauricien s'est enrichi aussi d'une façon ou d'une autre!
Ces nouveaux accès aux "Forêts  vierge' de l'Ile peuvent nous couter cher si des patrouilles du Ministère  de l'Agriculture (Forest Department) ne sont pas créés. Et bien équipées de véhicules tout terrain! Ces photos ont été prises sur la nouvelle route reliant Sorèze aux Guibies.

Elle s'arrête net. Pas de fin car la construction prendra encore un an. La route passera alors vers le Champs de Mars et Vallée Pitot comme l'indique le plan.



Point de vue photographique de belles images en ...vue!

Thursday, 17 January 2013

Culture

 Félicitations au Premier Ministre Navin Ramgoolam, qui a fait retourner le Centre Mandela à son lieu d'origine.
L'ex-premier Ministre  Paul Bérenger avait, lui, déclasser ce centre (comme pour giffler Mandela), vers le Port Louis Waterfront dans le magnifique batiment abritant la Poste Centrale. Le premier Ministre a aussi fait une belle allocution mais devant qui? Devant un parterre de gens bien! Les sauvés! Les limousinés!
Ceux à qui ce discours était destiné n'était pas présents. Beaucoup ont été évités et une maigre foule était derrière les barreaux!
C'est Navin Ramgoolam qui avait décidé que la poste centrale devrait abriter le Musée Postal et non le Centre Mandela! Ce qui fut fait. Merci monsieur.
  Tristan Bréville
Grand Vendredi 7 décembre 2012!
Achat de 37 valises remplies d'appareils photos en provenance de la collection de Sir Emile Sériès, grand et passioné collectionneur mauricien.
  15 hres au Domaine Les Pailles: Lancement du livre "Combats' de la Collection Maurice initiée par l'agence Immedia.
Beau discours du Président de la République en présence de Cassam Uteem, son prédécesseur qui, lui aussi a fait une belle analyse du contenu de ce livre. 35 auteurs s'y sont adonnés librement. Un beau cadeau pour la Noel et 2013! En vente à R300.
17 hres: Lancement du Livre :Ile Maurice-500 cartes Postales Anciennes au Blue Penny Museum. Le livre est de André de Kervern et Yvan Martial édité par Didier Millet . Le lancement fut effectué par le Président de la République, Kailash Purryag.
Yvan Martial est toujours présentable! On ne lui connaissait pas cette audace protocolaire! Cette fois-ci il m'a vraiment surpris de par un discours qui sort de l'ordinaire! Mon Dieu! Quelle belle allocution envers le Président de la République! Ce fut un vrai délice! Il y a longtemps que nous n'avions eu droit à une telle vérité sur un homme publique! Le sourire et le bonheur de Madame Purryag laissait apparaitre les traces d'un 'combat' humain et cela m'a fait réfléchir.   En politique il n'y a pas que des fatras!  A lire absolument , cete allocution . Merci Yvan.
André de Kervern est, comme moi, atteint de Collectionite. Infatigable, il a bien présenté sa collection et son livre devant ses proches dont Mme Claude Larcher fille de la Grande écrivaine mauricienne Raymonde de Kervern. Un parterre d'invités nobles! Le livre est lourd, certes, voluminueux mais fera un autre beau cadeau pour tous ceux qui adorent cette ile Maurice. En vente à R900.
18hres: Vernissage de l'expo de peintures de Yeshen Gunnoo. Belle expo au Chateau Labourdonnais d'une cinquantaine de tableaux de differents formats et pas chers! De R2500 à R15,000.
A l'Institut Francais de Maurice il y avait le lancement du livre de Brigitte Masson, Belle initiative de la Maison des Mécènes. Fille de Hervé Masson, il va sans dire que son ouvrage connaitra un grand succès. Nous n'avions pu y assister. Dommage! Mais tous ces événements sont archivés dans le RCM (Répertoire Culturel Mauricien), consultable au Musée de la Photographie de Port Louis.
A signaler aussi le lancement Jeudi dernier du livre de Jano Couacaud "L'Age de Pierre" (Stone Age) à L'Atelier Littéraire. Belle présentation de Philippe de La Hausse de La Louvière qui n'a pas manqué, hélàs, de stigmatiser le mal qu'on fait à un pays en voulant tout détruire de son passé bati de pierre et de sueurs! Maurice Ile Durable . c'est aussi cela mais on l'a oublié! T.B.
Très bel ouvrage de Jano Couacaud , photographe mauricien courageux et sans complaisance aucune!
Son dernier livre s'intitule: "Ile Maurice, L'Age de Pierre". Un vibrant hommage à la pierre mauricienne, celle que nos valeureux tailleurs de pierres et architectes ont façonné avec amour, passion et adresse.
Lancé le 5 déc 2012 à l'Atelier Littéraire, ce beau livre de 230 pages  publié par Totem Editions vaut son pesant d'or et s 'est vendu à R1600 le jour du lancement!
Eh! Oui! On dira un jour: " L'Ile Maurice  était truffée de belles batisses en pierres et les hommes n'ont rien compris! Ce fut, jadis, l'age de la belle pierre mauricienne!"
Tout disparait ! Hélàs! Le béton est roi. Nos trottoirs pleurent!
Dans ce livre , de belles photos de  pierres tombales, de pierres de linteaux et de chambranles, des pierres d'achoppement et de pavage, de pierres de sel et de corniches, de pierre de saint et de portail, de pierre de trottoir. Tout y est . Bravo Zano. T. B.

Tuesday, 1 January 2013

Patrimoine oratoire.Le meilleur discours mauricien 2012. The best Speech for 2012

Bonne Année 2013 à tous.
Happy New year to all.

Le Discours de l'Année 2012
Le RCM (Répertoire Culturel Mauricien), a le plaisir de décerner la Palme d'Or du discours mauricien  de l'année 2012 à Yvan Martial.
Nous n'avons malheureusement plus l'occasion d'entendre de vrais beaux discours digne d'une nation mauricienne, que ce soit au Parlement ou sur les estrades politiques. Mais cette fois-ci, le RCM salue cette allocution d'Yvan Martial. Courageux , honnête et beau! Tristan Bréville.


Discours d’Yvan Martial à l’occasion du lancement du livre ‘Ile Maurice-500 Cartes Postales Anciennes’ au Blue Penny Museum le 7 décembre 2012.

Pas facile de te présenter, à cette noble assistance, mon cher Kailash.
En bon journaliste malappris, mal élevé, insolent, irrespectueux des
usages protocolaires, je me permets, de te tutoyer, tout Président de la
République que tu puisses être. Il s'agit d'une vieille ruse du métier de
journaliste, de faire croire, à la personne qu'on doit interroger, qu'on a
joué ensemble aux cannettes. L'interviewé est alors pris à contre-pied et
se croit obligé de se montrer aimable et coopératif. Avec toi, cette ruse ne
marche, pourtant, pas. Tu persistes à me vouvoyer et du coup me voilà
désarçonné. Et tu sais qu'il n'y a pas plus humiliant qu'un jockey
désarçonné, au départ ou en cours d'épreuve, et qui doit regagner, à pied,
le paddock, sous le regard faussement apitoyé des spectateurs.

  Quitte à te faire de la peine, mon cher Kailash, ce n’est pas en ta
qualité de Président de la République que je t'ai prié d'honorer de ta
présence la présentation du livre Maurice 500 cartes postales anciennes.
Cet après-midi, c'est au politicien, au sens le plus noble du terme, que je
m'adresse. Je me sens toujours profondément honoré pour l'amitié et
l'extrême courtoisie que tu manifestes, sans cesse, à mon égard.

Il est facile pour le journaliste, enfermé dans sa tour d'ivoire, de
tremper sa méchante plume, dans l'encrier le plus vitriolique qui soit, et
de descendre en flamme l'infortuné politicien, ayant le malheur de penser
autrement, que ce tyran qu'est facilement un journaliste, surtout s'il traîne
derrière lui une sulfureuse réputation de conne-tout. Mais quand ce
même journaliste doit descendre de son perchoir, se mêler à la plèbe,
rencontrer des victimes de ses diatribes, en la personne de politiciens
proches du Pouvoir, il fait moins le brave.


Double peut être, dans ce cas, la réaction des politiciens. Dans le
meilleur des cas, le politicien se drape dans sa dignité bafouée, passe
devant le journaliste, en l'ignorant, tout en le foudroyant du regard le plus
méprisant. Dans ce cas, le journaliste respire à son aise car il sait avoir
évité de justesse une déplaisante algarade publique. Dans le pire des cas,
c'est pourtant ce qui se passe. Le politicien prend le ciel et l'assistance à
témoin de l'injustice médiatique que ce journaliste lui fait subir. Le
journaliste sait alors qu'il n'a aucune aide à attendre de personne. Il ne
sait où se cacher. Au besoin, il accepterait volontiers de tomber dans une
nouvelle fosse (un comble, pourtant, pour lui, que cette fausse nouvelle)
pour cacher sa déconvenue.

Rien de semblable avec toi, mon cher Kailash. Tu vas volontiers
saluer ce journaliste qui ne t’épargne guère pourtant dans ses écrits. Et
s'il tente maladroitement de balbutier une excuse, tu n'as pas ton pareil
pour l'arrêter d'un geste amical, d'un sourire bienveillant. Ne confondons
surtout pas ta magnanimité exemplaire et proverbiale, avec une
quelconque feuille songe. Le noble politicien, que tu demeures, ne
peut manquer  être  douloureusement  blessé  par  des  critiques
journalistiques, même si elles sont bona fide mais pas fondées. Tu
souffres profondément dans ta chair, en tant que légiste scrupuleux,
tenant à s'appuyer sur des preuves irréfutables, pour te prononcer et agir
dans un sens ou dans l'autre. Tu souffres aussi en tant que politicien, en
tant que ministre, car tu sais qu'il est humainement pas possible de taire
plaisir à tout le monde et qu'il y aura toujours quelqu'un à être mécontent
d'une décision gouvernementale, prise pourtant dans l’intérêt du bien
commun, dans l’intérêt supérieur de la population. Ce quelqu'un, tu le
connais autant que moi, c'est le journaliste, l'éternel insatisfait.
Non seulement tu absous les critiques infondées de ce journaliste
mais tu trouves encore la force morale pour t'intéresser, en vérité, à sa
vision des choses, pourtant superficielle car journalistique.
En cela, mon cher Kailash, tu nous rappelles nos meilleurs politiciens
du 20e siècle, les Harilal Vaghjee, les Aunauth Beejadhur, les
Renganaden Seeneevassen, les Jules Koenig. On pourrait citer encore
Kader et Suleïman Bhayat, Cassam Uteem, Raouf Bundhun, Vidula
Nababsing. Comment ne pas faire une mention spéciale, ici, pour ton
maître et gourou : Seewoosagur Ramgoolam. Tu as été, avec lui. à bonne
école. Tu as été un bon élève attentif et intelligent. Nous retrouvons sans
peine, en toi, les meilleures qualités humaines qui furent celles de
Seewoosagur Ramgoolam, son inépuisable bonté d'âme pour tout être
humain, rencontré sur sa route, qu'il soit un grand de ce monde ou le dernier des derniers.  




Dans notre pays Maurice où tout le monde couche, politiquement
parlant, avec tout le monde, tu demeures, mon cher Kailash, l'homme
d'un seul parti. Ta fidélité au Parti Travailliste ne saurait être mise en
doute par personne. Tu as toujours accompagné ce parti, dans l’honneur
de la victoire électorale et du Pouvoir gouvernemental, comme dans ses
traversées du désert, avec, dans les deux cas, une dignité pareillement
remarquable et exemplaire. Tu demeures pareillement étranger à
l'exaltante ivresse du Pouvoir, comme de la maladive amertume du caro
cannes. Dans la victoire, comme dans la défaite  tu demeures égal à toi-
même, respectueux de tes principes, de tes codes de conduite, de tes
crédos, appris auprès des meilleurs de nos politiciens et légistes. Tu fais
partie de ce que notre pays Maurice produit de meilleur : des hommes de
cœur, des êtres foncièrement bons.

Pierre Chevènement a dit : un ministre, soit il ferme sa gueule, soit il
démissionne. Tu t'es démis de tes fondions ministérielles en janvier
1986, à l'instar de notre regretté Kader Bhayat, ton semblable, ton frère,
à tant de points de vue. Vous l’avez fait avec une dignité remarquable.
Pas la moindre trace d'amertume. Pas la moindre révélation indiscrète. Tu
n'es certainement pas de ceux, qui démissionnent d'un parti, pour aller se
jeter dans un lit adverse. Tu te contentes seulement de faire savoir qu'en
ton âme et conscience, tu ne peux plus assumer des fonctions
ministérielles. On ne saura rien de plus. On devra se contenter de cela. Le
pays Maurice te comprend sans problème. Message reçu 5 sur 5.

C'est donc l'ami bienveillant des journalistes que tu es, que j’ invite
 à présenter officiellement le livre des Editions Didier-Millet :

Maurice 500 cartes postales anciennes. Je relève toutefois que, parmi tes

Nombreuses responsabilités politiciennes et gouvernementales   tu as été
Speaker de 2005 à 2012. En tant que président de notre Assemblée
Nationale, tu as eu, entre autres, à empêcher, nos députés mais surtout nos
ministres, à induire en erreur notre Parlement mais surtout notre
population. Je te préviens donc charitablement, mon cher Kailash. Si, en
ton âme et conscience, tu as la conviction intime que les légendes et les
textes de liaison, que j'ai eu l'honneur de rédiger, ne sont pas dignes de la
beauté iconographique et de la valeur patrimoniale des cartes postales
d'André de Kervern, tu as le devoir, désormais, de mettre en garde la
noble assistance, ici présente. La parole est à toi.

Chers amis, je pense que notre ami Kailash Purryag a droit à nos
meilleurs applaudissements.

Yvan Martial