Monday 22 February 2016

Très bel entretien de Fabrice Acquilina avec Bernard Li Kwong Ken dans L’express Dimanche du 21 février 2016.
Ce dernier est le premier. Le premier ‘chairperson’ à dire des vérités qui dérangent. Comme moi qui, à chaque occasion, ne manque jamais de dire combien le monde muséal mauricien est un ‘foutoir’. Sauf que je le dis depuis au moins 50 années ! Comme moi, qui dénonce à tout venant, l’incroyable ‘laxisme’ des responsables des musées et de la culture en général à Maurice. En maintes occasions j’ai écrit et demandé la révocation des membres et des chairpersons du Mauritius Museum Council. Merci Bernard Li.
Et tout récemment encore je disais amicalement à Bernard Li sur FB que je serai sans pitié si d’aventure il ne sévissait pas contre l’incurie qui subsiste  au sein du Mauritius Museum Council et que je serai le premier (encore !) a demander son limogeage et celui des autres membres qui finalement ne sont que des ‘poupettes dookia’. Au fait que font-il ces membres ? Combien touchent-ils pour ne rien dire ? Pourquoi le Mauritius Museum Council, sous le chairman Gorah Beebeejaun, n’a jamais voulu me donner la liste des membres. Vivement le Freedom of Information Act !   Ces membres aujourd’hui sont :
M. T Garburrun, (APS), Mme R Jheengul, (Analyst) Mrs A Seenunden, (APS), Mme Laxmi Devi Rupear, (APS), M. D Rupear, (Directeur), M. D. Ramrachia (Directeur), Daramraj Boodhoo (Chercheur, écrivain, nouvellement nommé), M. R. Sookaram (idem), Mme Noelette Dantier, M. G. Heerowa et M. Y Von Arnim.
Si Bernard Li Kwong Ken enquête, il faut aussi reprendre le mobilier de l’Institut de Maurice vendu par M. Beebeejaun à lui-même ou retrouver un vase datant de trois siècle A.D. et qui avait été donné au Gouvernement mauricien par Levi Eshkol, PM d’Israël le 12 mars 1968, ou des albums photos qui étaient à l’Institut. Tu fais ton enquête : nous tous nous l’approuvons. Mais il faut le faire dans la transparence et devant accusés et accusateurs. Ta franchise doit faire honneur à tes parrains. Donc je demande à tes protecteurs de te donner carte blanche pour ne pas te taire sur les dérives muséales. Je sais, cher Bernard que ‘todisan marsé’  quand on te parle de moi mais je parle comme tu parles! Avec sincérité et passion. Alors dois-je pour autant être victime de ton orgueil ?


Le 20 déc.2015  je poste sur FB : Certains documents et objet du Musée Naval de Mahébourg ont été utilisés, parait-il, pour promouvoir un centre commercial à Flacq. Si cela s'avère vrai, l'Etat mauricien a-t-il perçu des droits? Si non, qui en a été l'instigateur? Et qui en a donné l'autorisation? Le transfert de ces objets dans un changement climatique différent pourrait les affecter. Le Museum Council est-il au parfum? L'Etat mauricien est-il en train de déliter?
Est-ce normal? Ces objets et documents seront-ils restitués dans leur état d'origine? Y a-t-il eu délit?



Le 11 jan. 2015 j’écrivais sur FB: “Que va faire l'ICAC maintenant qu'il a été mis au parfum par un amoureux du patrimoine, (M. G. Chuttoo), concernant l'exposition des objets appartenant au Musée de Mahébourg et qui sont exposés dans un espace commercial à Flacq dont le 'évent manager' n'est autre que le Chairman du Mauritius Museum Council qui normalement devrait veiller à la bonne gouvernance de ces objets d'ordre patrimonial et de grande valeur? Le Mauritius Museum Council gère tous les musées appartenant à l'Etat Mauricien.

 Et d’ajouter : And this brings me to the ever gold conclusion: my photographic museum will be once more hit. Fatally, this is the problem in Mauritius: the more you love your country, the more you want to voice out your anxieties, in truthness, in patriotism without waiting for silence to decorate you and the more you're condemned!
Il y a des objets qu'on ne peut déplacer. Ici le lit à baldaquin de Mahé de Labourdonnais dans un centre commercial à Flacq


Mais la vengeance a ceci de particulier: elle peut frapper sans conscience aucune.
C’est ainsi que la mission du ministre des Arts et de la Culture, Santaram Baboo à Paris obtint qu’une délégation du Musée du Louvre fasse une visite  à Maurice. Deux charmantes dames-es-conseils, Sophie Kammerer-Farant et Clio Karageorghis ont donc visité les Musées mauriciens, dont le Blue Penny Museum et l’Aventure du sucre. Le Musée de la Photographie avait été exclu.
Ce qui m’a poussé à prendre le micro pour signaler ce manque Ministre Baboo (je suis certain qu’il n’est pour rien dans cette lâcheté), à ces deux dames et à l’Ambasadeur français Laurent Garnier, lors de la signature d’un avenant à l’accord cadre culturel à l’IFM le 5 fév. 2016. Question pour un champion: qui nous a exclus? C’est toi ?
         On s’entre-déchire dans le monde muséal mauricien.
Bon, si le ministre des Finances, V. Lutcmeenaraidoo, le Premier Ministre A. Jugnauth, le ministre Santaram Baboo ne viennent pas sur la scène avec cette sincérité et ce courage dont ils ont fait preuve lors de leur accession au pouvoir en déc.2014, alors l’avenir du Musée de la Photographie et celui des autres collectionneurs sera sombre! Messieurs, vous avez le sens du vouloir, d’autres ont le sens du dévouloir !


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