Très bel entretien de
Fabrice Acquilina avec Bernard Li Kwong Ken dans L’express Dimanche du 21
février 2016.
Ce dernier est le
premier. Le premier ‘chairperson’ à dire des vérités qui dérangent. Comme moi
qui, à chaque occasion, ne manque jamais de dire combien le monde muséal
mauricien est un ‘foutoir’. Sauf que
je le dis depuis au moins 50 années ! Comme moi, qui dénonce à tout
venant, l’incroyable ‘laxisme’ des
responsables des musées et de la culture en général à Maurice. En maintes
occasions j’ai écrit et demandé la révocation des membres et des chairpersons
du Mauritius Museum Council. Merci Bernard Li.
Et tout récemment
encore je disais amicalement à Bernard Li sur FB que je serai sans pitié si
d’aventure il ne sévissait pas contre l’incurie qui subsiste au sein du Mauritius Museum Council et que je
serai le premier (encore !) a demander son limogeage et celui des autres
membres qui finalement ne sont que des ‘poupettes dookia’. Au fait que font-il
ces membres ? Combien touchent-ils pour ne rien dire ? Pourquoi le
Mauritius Museum Council, sous le chairman Gorah Beebeejaun, n’a jamais voulu
me donner la liste des membres. Vivement le Freedom of Information Act ! Ces
membres aujourd’hui sont :
M. T Garburrun,
(APS), Mme R Jheengul, (Analyst) Mrs A Seenunden, (APS), Mme Laxmi Devi Rupear,
(APS), M. D Rupear, (Directeur), M. D. Ramrachia (Directeur), Daramraj Boodhoo
(Chercheur, écrivain, nouvellement nommé), M. R. Sookaram (idem), Mme Noelette
Dantier, M. G. Heerowa et M. Y Von Arnim.
Si Bernard Li Kwong
Ken enquête, il faut aussi reprendre le mobilier de l’Institut de Maurice vendu
par M. Beebeejaun à lui-même ou retrouver un vase datant de trois siècle A.D.
et qui avait été donné au Gouvernement mauricien par Levi Eshkol, PM d’Israël
le 12 mars 1968, ou des albums photos qui étaient à l’Institut. Tu fais ton
enquête : nous tous nous l’approuvons. Mais il faut le faire dans la
transparence et devant accusés et accusateurs. Ta franchise doit faire honneur
à tes parrains. Donc je demande à tes protecteurs de te donner carte blanche
pour ne pas te taire sur les dérives muséales. Je sais, cher Bernard que ‘todisan
marsé’ quand on te parle de moi mais
je parle comme tu parles! Avec sincérité et passion. Alors dois-je pour autant
être victime de ton orgueil ?
Le 20
déc.2015 je poste sur FB : Certains documents et objet du Musée Naval de
Mahébourg ont été utilisés, parait-il, pour promouvoir un centre commercial à
Flacq. Si cela s'avère vrai, l'Etat mauricien a-t-il perçu des droits? Si non,
qui en a été l'instigateur? Et qui en a donné l'autorisation? Le transfert de
ces objets dans un changement climatique différent pourrait les affecter. Le
Museum Council est-il au parfum? L'Etat mauricien est-il en train de déliter?
Est-ce normal? Ces objets et documents seront-ils restitués dans
leur état d'origine? Y a-t-il eu délit?
Le 11 jan. 2015 j’écrivais sur
FB: “Que va faire l'ICAC maintenant qu'il
a été mis au parfum par un amoureux du patrimoine, (M. G. Chuttoo), concernant
l'exposition des objets appartenant au Musée de Mahébourg et qui sont exposés
dans un espace commercial à Flacq dont le 'évent manager' n'est autre que le
Chairman du Mauritius Museum Council qui normalement devrait veiller à la bonne
gouvernance de ces objets d'ordre patrimonial et de grande valeur? Le Mauritius
Museum Council gère tous les musées appartenant à l'Etat Mauricien. “
Et d’ajouter : And this brings me to the ever gold conclusion: my photographic museum
will be once more hit. Fatally, this is the problem in Mauritius: the more you
love your country, the more you want to voice out your anxieties, in truthness,
in patriotism without waiting for silence to decorate you and the more you're
condemned!
Il y a des objets qu'on ne peut déplacer. Ici le lit à baldaquin de Mahé de Labourdonnais dans un centre commercial à Flacq
Mais la vengeance a ceci de
particulier: elle peut frapper sans conscience aucune.
C’est ainsi que la mission du
ministre des Arts et de la Culture, Santaram Baboo à Paris obtint qu’une délégation
du Musée du Louvre fasse une visite à
Maurice. Deux charmantes dames-es-conseils, Sophie Kammerer-Farant et Clio
Karageorghis ont donc visité les Musées mauriciens, dont le Blue Penny Museum
et l’Aventure du sucre. Le Musée de la Photographie avait été exclu.
Ce qui m’a poussé à prendre le
micro pour signaler ce manque Ministre Baboo (je suis certain qu’il n’est pour
rien dans cette lâcheté), à ces deux dames et à l’Ambasadeur français Laurent
Garnier, lors de la signature d’un avenant à l’accord cadre culturel à l’IFM le
5 fév. 2016. Question pour un champion: qui nous a exclus? C’est toi ?
On
s’entre-déchire dans le monde muséal mauricien.
Bon, si le ministre des Finances,
V. Lutcmeenaraidoo, le Premier Ministre A. Jugnauth, le ministre Santaram Baboo
ne viennent pas sur la scène avec cette sincérité et ce courage dont ils ont
fait preuve lors de leur accession au pouvoir en déc.2014, alors l’avenir du
Musée de la Photographie et celui des autres collectionneurs sera sombre!
Messieurs, vous avez le sens du vouloir, d’autres ont le sens du
dévouloir !
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